Appel à poèmes

A tire-d'aile

Coran, Pierre (1934-....)
petite poésie et écologie Une libellule perdue dans la maison ; un chiffon, et hop, voilà la verte demoiselle libérée dans la nature... Jeu du texte avec cette libellule éprise de liberté ; jeux de lumière dans les illustrations pour faire communion avec la nature.

Bonjour poésies

Kiyémis (1993-....)
S'il-te-plaît, peux-tu m'écrire la première poésie que tu aurais aimé lire enfant ? Treize poétesses ont répondu, au sein de ce recueil illustré pour petits et grands.

Ce que vous trouverez caché dans mon oreille

Abu Toha, Mosab
En restituant les peines et les joies des habitants de Gaza dans sa poésie-reportage, Mosab Abu Toha donne chair à une terre en guerre, et à sa beauté insoupçonnée. Sa plume concrète, fulgurante, raconte la violence qui s'infiltre dans tous les recoins de l'existence. Comme Gaza elle-même, ces textes sont remplis de décombres. Mais ils sont aussi empreints de beauté et d'une profonde humanité, nichées dans les objets du quotidien, les amitiés qui se nouent et la nature immuable. Ils sont imprégnés de l'odeur du thé et des roses en fleurs. Des enfants naissent, des étudiants vont à l'université, des bibliothèques sortent de leurs ruines, tandis que les Palestiniens trouvent de nouvelles façons de survivre et de créer de l'espoir.

Chansons des bois : 40 poèmes sur la nature

Piercey, Rachel

De vert en vers

Escoriza, Julie
Qui a dit que la poésie ne pouvait pas allier humour et réflexion sur le monde qui nous entoure ? En tout cas pas l'illustratrice Julie Escoriza ! Dans son album De vert en vers, nature et animaux passent par les situations ou les états d'âme les plus absurdes. On découvre qu'absorbé par ses pensées, le poisson-volant s'est trompé de côté en rejoignant les rangs. Ou encore que le tournesol trop curieux s'est réveillé cette nuit. Voulant observer la lune, il s'est fait un torticolis. Ces instantanés à teneur poétique, accompagnés d'illustrations créatives et décalées, ne sont jamais gratuits. Ils jouent avec les divers sens d'un mot et sa mise en contexte. La couleur verte est l'autre fil conducteur qui contribue à faire de cet album une promenade entre nature et culture.

Des oiseaux plein la voix

Ribeyre, Jean-Christophe (1974-....)
Il y a une place / où tu ne savais pas / un accueil / pour les mots cassés / les pages déchirées / une épaule, une main offerte / il y a des solitudes peuplées d'oiseaux.

Drive

Jones, Hettie (1934-....)
Dans ce recueil de poésie d'une grande modernité, Hettie Jones, libre comme l'air, prend la route. Voix incontournable de la Beat Generation, la poétesse nous parle d'amour et d'amitié, de voitures, de politique, à travers une écriture effrénée et débridée. Avec ce féminisme joyeux, intrépide et assumé qui lui est propre, Hettie Jones nous rappelle que beatnik s'accorde aussi au féminin. Et après quelques coups d'oeil dans le rétroviseur de l'existence, elle n'hésite pas à appuyer sur l'accélérateur, l'avenir en point de mire.

Déplier les jours

Aubin, Gaelle
Déplier les jours est un voyage poétique inoubliable qui vous fera rêver, et vibrer au rythme de l'universalité de l'expérience humaine. À l'aube, servez-vous une tisane, asseyez-vous confortablement et plongez dans ce recueil captivant. Laissez-vous emporter par cette voix poétique, singulière, qui célèbre la diversité et la richesse de notre monde. Une invitation à l'évasion, à la découverte et à l'émerveillement à travers les mots et les images qui transcendent les frontières et les différences. On cherche longtemps ce que le voyage a emmené, déplacé, ce qui résonne ici de là-bas. On est là mais pas tout à fait, comme le monde, incertain. Reste à tracer l'itinéraire dans les souvenirs, éclairer l'expérience. On part pour rêver, mais aussi Pour arrêter de rêver. Et puis, l'envie glissante d'écrire ce que raconte le voyage, laisser venir les images. Écrire depuis l'écart né avec les choses du quotidien, mélanger les pourquoi et les hasards et un jour mélanger les souvenirs. Dire le temps agrandi sur le bitume sec, les passages de lumière dans les branches nues, les bruits chauds de l'été qui allègent tout et le soleil qui toujours, revient brûler la neige

Haru, estampes de printemps : Haïkus de Bashô

Basho, Matsuo
Au moment de la pleine floraison dire une prière devant les fleurs Célébration du printemps (haru en japonais), ce livre fait dialoguer des estampes japonaises avec la poésie de Matsuo Bashô (1644-1694). Au printemps, au Japon, ce sont les floraisons que l'on va admirer et qui inspirent artistes et poètes : pruniers, cerisiers, azalées, glycines, hortensias... Reflets de l'impermanence, les saisons sont au coeur de la culture et de l'art japonais.

Kaddish pour un amour

Tuil, Karine (1972-....)
Le kaddish est l'une des prières de deuil que les juifs récitent plusieurs fois par jour. Il a pour objet, non pas la mort, mais le futur et la sanctification du nom divin. Il n'existe pas de kaddish pour l'amour - alors une femme l'écrit pour l'homme dont elle est séparée. Dans Kaddish pour un amour, celle qui aime cherche l'aimé dans l'absolu de sa présence. La langue est ciselée, épurée, témoin de la fragilité du sentiment amoureux. Ce splendide recueil, habité par un souffle mystique, renoue avec une tradition poétique hébraïque trois fois millénaire et offre une prière universelle pour le retour de l'être aimé.

L'Adresse : Les rendez-vous du déversoir

Teboul, Arthur (1987-....)
Poèmes, fac-similés, photographies, contributions : un ouvrage multiple pour revivre l'expérience du cabinet poétique d'Arthur Teboul. " J'ai longtemps rêvé l'existence, au cœur de nos villes et de nos vies, d'un endroit protégé de la clameur du monde, du bruit et de la fureur, où l'on pourrait faire halte un instant. Un endroit au coin de la rue où nous attendrait, derrière son bureau, un poète. On passerait sa porte pour s'asseoir un moment face à lui, le temps qu'il nous écrive un poème. Nul n'aurait besoin de parler, notre seule présence suffirait. On irait là-bas comme on va chez le fleuriste, le coiffeur ou le cordonnier, entre midi et deux ou après le travail. Dans les grandes et les petites occasions.

L'amour, l'exil, la liberté : La révolte des poètes d'Afghanistan

Préfacée par Olivier Weber, cette anthologie a été traduite et pensée par Belgheis Alavi. " Elle se soulève telle une ruine dans les rues, liberté Sous les lames, les poignards et la fusillade, liberté. Ô fille de Kaboul, tourbillons de vents en furie De ta gorge serrée à chaque fois s'élance la liberté". Mahtâb Sâhel C'est un cri de révolte poussé par vingt-deux poétesses et poètes d'Afghanistan. Elles et ils racontent la vie, les luttes, la colère. Un cri d'espoir aussi pour un pays plongé dans l'obscurantisme depuis la prise de pouvoir par les talibans en août 2021 et qui veut briser l'enfermement. Par leur émotion et leur engagement, leur sensualité parfois, ces poèmes incarnent le courageux combat contre les théocraties et, au-delà, contre tous les totalitarismes. Expression d'un désir de liberté et fruits de l'espérance, ils sont d'une portée universelle. Préfacée par Olivier Weber, écrivain et longtemps voyageur en Afghanistan, cette anthologie a été traduite et pensée par Belgheis Alavi, chercheuse et enseignante à l'Institut national des langues et civilisations orientales. Pour chaque exemplaire acheté, un euro est reversé à l'association Gowharshad qui oeuvre pour l'émancipation et l'éducation des femmes en Afghanistan.

La nuit quand je te gratte le dos

Betremieux, François
" Chaque nuit, pendant sept ans, j'ai gratté le dos de celle qui partageait ma vie, en lui racontant une histoire, jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Ce livre parle de cette relation d'amour et son lent délitement. Ou plutôt de deux personnes, leur passion, leur amour, qui ont fait ce qu'elles ont pu avec ce qu'elles avaient. " F.B.

Nos jeux à nous : 47 poèmes en courant

Chambaz, Bernard (1949-....)

Poèmes à la c(r)oque

Agopian, Annie (1956-....)
Poèmes à la coque, poèmes aux carottes, poèmes à la croque au sel, poèmes à croquer, plus ou moins bons à manger, parfois même "beurk ! " , poèmes vitaminés et pâtissiers... ce sont les Poèmes à la c(r)oque ! Annie Agopian joue avec les mots, les sons et allitérations, les fruits et légumes, les glaces et les bonbons : elle compose ainsi un recueil de comptines, contemporaines, judicieuses et délicieuses, destinées à être lues aux tout-petits, moyens, très grands, très vieux, et particulièrement goûteuses à l'oral ! A partir des poèmes, Clothilde Staës est à son tour entrée en cuisine : gravure, culture et confiture, les Poèmes à la c(r)oque sont linogravés ! Ce livre trouve sa place parmi une série de recueils du Port a jauni, qui travaillent sur les saveurs et la structure des langues en poésie et autour de questions communes : comment explorer les champs de mots et les faire résonner, en arabe et en français ? comment appeler l'oralité, inviter à oraliser les poèmes ? comment témoigner de formes poétiques anciennes, type roubaiyat (quatrains arabes), et en inventer de nouvelles, type thoulathiyat (haïkus arabes) ? comment témoigner d'une oralité poétique ancienne, et principalement féminine, en écrivant de nouvelle comptines pour enfants ? comment écrire de la poésie pour les tout petits.

Si tu regardes longtemps la Terre

Siméon, Jean-Pierre (1950-....)
Qui du poète ou du peintre a lancé l'idée de cet album en premier?? Est-ce Laurent Corvaisier qui a offert ses peintures au poète pour qu'il les accompagne de ses mots ou est-ce Jean-Pierre Siméon qui a proposé au peintre d'illustrer ses cinquante phrases-poèmes en forme d'aphorismes... Ce qui est sûr c'est qu'on est d'abord happé par la beauté des paysages peints, de larges aplats de couleurs vives évoquant la palette des peintres fauves. Puis on découvre les courts textes de Jean-Pierre Siméon, qui invitent tous à voir le monde par son côté positif. Certains sont vraiment forts, d'autres moins, ce qui dérange c'est peut-être cette accumulation de pensées positives, parfois un peu faciles. Une seule phrase-poème sur une double page aurait été plus propice à laisser résonner les mots et le sens... Mais l'album est beau et par ces temps sombres, ces pensées sont les bienvenues.

Tiens bon, ne lâche rien

Loussif, Myriam
"Je traduis ces émeutes en moi par des phrases avec une mauvaise syntaxe mais qui sont claires pour mon coeur," Née à Marseille, âgée de 18 ans, Myriam Loussif a vite compris que la vie était souvent une lutte, surtout quand on est une femme, adolescente et banlieusarde. Mais, à ses yeux, l'écriture est depuis longtemps déjà un outil de résistance ; et ce livre, "la première étape d'un voyage qui promet" .

Voyages à perdre haleine

Libert, Béatrice (1952-....)
En avant ! Ce qui fait avancer le lapin, c'est la carotte. Ce qui fait voyager l'ânesse, c'est le son sans la musique. Ce qui fait décoller les poètes, ce sont les ailes de l'amour et quelquefois, venu on ne sait d'où, un jeu de mots casse-cou.
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