L'art de James Cameron
Exposition « L’art de James Cameron », du 4 Avril 2024 au 5 Janvier 2025

Les spectateurs du monde entier connaissent James Cameron pour ses films à grands effets devenus de véritables blockbusters : Terminator (son premier long métrage en 1984), Aliens (1986), True lies (1994), Titanic (1997), Avatar (2009)…Le réalisateur canadien est aussi un dessinateur de talent dont la nouvelle exposition à la Cinémathèque française rend hommage.
Les films de James Cameron ont révolutionné le cinéma populaire par leurs effets visuels très techniques mais aussi très artistiques. Des idées nées de son imagination d’enfant et des dessins qui en ont découlés, l’influence de sa mère artiste a aussi certainement eu une influence importance dans sa carrière.
Cette exposition inédite montre un aspect méconnu du travail de réalisateur : les premières esquisses, les inspirations, les thèmes et les couleurs qui seront concrétisés à l’écran. Avec un parcours riche de centaines de dessins préparatoires, d’archives personnelles, de costumes, de photos, les visiteurs découvrent le long cheminement de James Cameron pour proposer des films à l’univers complexe et à la technique toujours plus poussée.
Le réalisateur, avide d’offrir de nouvelles expériences à ses fans, a participé à la création de parcours interactifs et immersifs. A travers six thématiques qui reprennent les éléments essentiels de son œuvre : « Rêver les yeux grands ouverts », « La Machine humaine », « Explorer l’inconnu », « Titanic : remonter le temps », « Créatures : humains et aliens » et « Les Mondes indomptés », vous plongerez dans un nouveau conte du cinéaste innovateur. Car c’est bien ce qui définit James Cameron : le refus d’accepter les limites et l’envie d’explorer encore et toujours les possibilités créatives et techniques. Il a lui-même décrit cette exposition comme une « autobiographie à travers l’art »
L’art de James Cameron vous dévoilera aussi quelques idées de films qui n’ont jamais vu le jour. Car, après 60 ans d’une carrière prolixe, il y a encore beaucoup à découvrir sur ce grand nom du cinéma qui n’en a pas fini de nous éblouir d’effets spéciaux impressionnants et d’histoires grandioses.
Pour les curieux de technologies, la Cinémathèque vous montrera également comment James Cameron a du lui-même initier des innovations pour aller au-delà des contraintes techniques. Toujours très liées, la technique et l’esthétique de Cameron ont évolué ensemble. L’imaginaire adolescent fait de robots, de mondes imaginaires et de catastrophes s’est d’abord concrétisé avec des crayons sur un simple carnet, puis l’ambition du réalisateur l’a poussé à embaucher les meilleurs concept artists du milieu, l’exposition rend aussi hommage à ce long travail collaboratif de recherche.
Envie de replonger dans la filmographie de James Cameron ? Une rétrospective accompagne l’exposition du 30 Avril au 26 Mai, l’une des séances se déroulera en présence du cinéaste multirécompensé. Vous pourrez notamment y (re)voir Abyss, Aliens of the Deep, Titanic, Piranhas 2, Terminator, Avatar…Des rencontres et conférences sont également prévues.

Quelques infos sur James Cameron et ses films :
- Titanic est resté 11 ans le plus gros succès du box-office, il a reçu l’Oscar du meilleur film. Son budget de production a atteint 200 millions de dollars. Cameron a battu son propre record avec Avatar : 400 millions de dollars de budget et 2,78 milliards de recettes.
- Avatar a un 3e film prévu pour 2025, un 4e pour 2029 et un 5e pour 2031 !
- Etant très bon dessinateur (contrairement à Leonardo Di Caprio !), c’est lui qui a dessiné Kate Winslet dans Titanic. On aperçoit même sa main dans la fameuse scène du sofa.
- Le tout premier court-métrage de James Cameron, Xenogenesis, a été financé par un consortium de dentistes.
- Au début de sa carrière, il a notamment été directeur artistique du film Les Mercenaires de l’espace (Jimmy T. Murakami) et directeur de la photographie sur La Galaxie de la terreur (Bruce D. Clark). Il a aussi œuvré aux effets spéciaux de New York (John Carpenter).
- Militant écologiste, il a ouvert son propre restaurant végan en Nouvelle-Zélande, son pays de résidence.
