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Notre avis

Toujours inspirés, nourris de l’esprit des sixties, les frères D'Addario nous prennent par la main et nous entrainent dans une succession de titres pop d’une efficacité redoutable. Les rétroviseurs réglés, l’un sur les Beach Boys, l’autre sur les Beatles, les brindilles citronnées mettent la pointe d’acidité requise à leurs redoutables chansons. Et quel sens de l’orchestration ! Chaque détail apporte sa pierre à l’édifice, guitares, claviers et harmonies vocales au cordeau.
Avec les cinq premiers morceaux, on a l’impression d’un tourbillon incessant tant à la fin de chaque titre on est relancé par le suivant. Puis vient le quart d’heure américain avec In the Eyes of the Girl, ballade certes un peu cliché mais néanmoins merveilleuse. Et pour les oreilles plus exigeantes, deux perles les attendent en position 9 et 11. Ember Days et surtout I Should've Known Right from the Start. Après une incursion du côté de chez les Byrds (If You and I are Not Wise), nous voici de retour à Liverpool avec Peppermint Roses. En moins de 35 minutes et 12 titres courts The Lemon Twigs se montrent une nouvelle fois très doués sur tous les registres, loin de la pâle imitation du son d’une époque. Faut-il redire que nous avons affaire à de grands songwriters d’aujourd’hui qui, avec la patine de leurs illustres aînés, apportent leur contribution à l’histoire de la musique.