Le château dans le ciel

Miyazaki, Hayao (1941-....)
Public :
Tout public
Lien vers l'oeuvre

Résumé

Un dirigeable en plein ciel. Sheeta une jeune fille triste, est retenue prisonnière par des hommes qui cherchent à percer un secret dont elle aurait la clé. Profitant d'une attaque de pirates du ciel, Sheeta tente de s'évader et tombe dans le vide. Pazu, un jeune garçon intrépide qui travaille à la mine voit Sheeta tomber littéralement du ciel entourée d'une lumière émanant de son pendentif. Bientôt, elle avoue à Pazu qu'elle est la descendante des souverains de la mythique cité de Laputa, le château dans le ciel.

Notre avis

Lorsque l'on pense aux studios Ghibli, pléthore de films nous viennent en tête, dont le très célèbre Princesse Mononoké. Même si le coeur parle ainsi que la subjectivité, ce film est sans aucun doute dans le haut du panier des célèbres studios nippons (si ce n'est tout en haut !)

L'histoire est celle de Pazu, jeune garçon qui souhaite poursuivre le rêve de son père et de voyager jusqu'à Laputa, "le château dans le ciel" et de Sheeta, jeune fille dont le lien avec le monument volant est étrange. Chassés par une bande de pirates qui convoitent le pendentif de Sheeta, les deux enfants vivront moult aventures avant d'atteindre Laputa...

Ce film concentre énormément de thématiques cher à Hayao Miyazaki : le thème de la nature, l'opposition entre nature et technologie (voire la paix et la violence, notions mélangées à travers les géants de fer) ainsi que la femme forte (via Sheeta et Dora).

A bien des niveaux, ce film est d'un contemplatif majestueux grâce à son animation et d'une réflexion sur le contrôle - vain - qu'essaye d'avoir l'homme sur la nature. Les personnages, emblématiques et très attachants pour la plupart d'entre eux, rendent l'oeuvre touchante, d'autant plus aidé par l'excellent compositeur qu'est Joe Hisaishi qui signe ici l'un de ses plus beaux thème.

En bref : foncez regarder ce chef d'oeuvre ! Le film questionne, nous bouleverse, et offre la possibilité aux enfants d'agir par eux-mêmes au lieu d'être spectateurs... qualité rare chez les films Ghibli qui pensent les enfants comme responsables !